Ingérence en Nouvelle Calédonie
Ces acteurs de l'ombre...

La crise de Nouvelle Calédonie nous dévoile plus ou loins discrètement le jeu des acteurs et conjointement la difficile réponse du gouvernement français
Les états membres du Forum des Iles du Pacifiques ont considéré que les interventions de la France pouvait s'apparenter à une forme d'ingérence néocolonialiste, Le Groupe d'Initiative de Bakou (BIG), émanation du gouvernement Azerbaïdjanais à su instrumentaliser les tensions locales et soutenir des actions offensives contre le gouvernement français. D'autres acteurs plus "fins" dans leur approche ont su tirer partie de la situation en instrumentalisant la cause Kanak au bénéfice de leurs propres intérêts géopolitiques et financiers.
L'économie du "Caillou" a été grandement fragilisé et les réponses globales n'ont pu satisfaire les besoins des PMI et PME locales. Ces mesures qui n'ont que trop peu ruisselé jusqu'a l'économie locale ont renforcé les ressentiments envers la métropole et le sentiment d'inégalité sociale ressentie par la population calédonienne. Cette situation à engendré de grave tension communautaire et la mise en place de l'état d'urgence n'a fait qu'aggraver la situation. Bien que la ré-instauration de l'état de droit était une priorité majeure, cette démonstration de force à généré de l'incompréhension au sein de la communauté Kanake, cers derniers estimant légitime leur démarche de revendication de leur autodétermination.
Ces événements nous démontre à quel point il est fondamental de conserver une diplomatie forte, proche des enjeux économiques locaux. Pour ré-obtenir une forme de stabilité, il faut impérativement renouer le dialogue avec les acteurs régionaux, repenser la politique française d'outremer et recréer de la cohésion sociale en traitant les ingérences étrangères une à une sans être fuyant sur ces enjeux majeurs pour la région pacifique

